Des parcours de vie …. Une volonté farouche de s’intégrer en France
Ibrahim, originaire du Soudan, depuis 2 ans en France, est en chantier d’insertion à Graine d’ID. Pour se donner des chances de trouver un emploi dans le bâtiment, il lui faut le permis de conduire.
Monia, en insertion à « Ménage Service 85 », se destine à la couture. Elle a obtenu son permis de conduire en Tunisie qui est reconnu en France. Maitrisant mal le français elle souhaite mieux comprendre les règles de conduite en français.
Sayed et Mustafa sont deux réfugiés Afghans. Réfugiés car menacés par le pouvoir en place pour leur activités politiques dans leur Pays, ils sont très inquiets pour leurs familles restées en Afghanistan. Sayed vient du chantier collectif de Graine d’ID. Il se destine à la peinture. Mustafa, en chantier collectif de la ville de La Roche-sur-Yon aimerait trouver un travail de plombier chauffagiste. Ils veulent absolument faire valider leurs permis de conduire pour se donner des chances d’être recrutés.
Tous les 4 montrent une volonté farouche de s’intégrer en France, quitte à travailler dans des secteurs éloignés de leurs formations et activités exercées dans leur Pays.
16 sessions de 2 heures pour se perfectionner en français et en code de la route
Les bénévoles d’AGIRabcd Loire-Océan organisent 16 sessions de 2 heures. L’objectif est de maîtriser aussi bien le code de la route que les termes, parfois très spécifiques pour des non francophones. Aujourd’hui, c’était la 10ème session. Après un temps de « révision » des règles apprises au cours de sessions précédentes, Jacqueline et René, formateurs bénévoles, ont proposé des tests en situation réelle. Comme lors de l’examen du permis, avec un temps limité pour répondre aux questions.
Ces tests sont loin d’être évidents. Il faut parfois repréciser le sens de certains termes. Car ils comportent quelques « pièges ». L’enjeu est d’apprendre à les détecter et de répondre dans le temps imparti. Les erreurs sont valorisées car elles sont Le moyen de progresser. Tout cela dans la bonne humeur.
Cette formation est appréciée par les stagiaires car les bénévoles se mettent à hauteur d’homme.
Et pour les bénévoles, c’est l’occasion d’apporter une pierre au processus d’intégration de ces migrants qui ont vécu et vivent encore des situations difficiles. Parfois déchirantes.4