La Fondation de la 2ème chance est là quand il faut !
La Fondation de la 2ème chance aide les personnes qui ont eu un accident de la vie. Cela peut arriver à tout le monde. Elle demande que ces personnes aient un vrai projet et la Fondation les aide à ce moment là. Et c’est déterminant comme on va le voir pour Falonne KANDE MUKANDJILA qui a été obligée de quitter son Pays pour l’Ukraine. Dans la vidéo ci-dessous Falonne explique son parcours atypique.
Emigrer en Ukraine puis en France : un parcours atypique
Le rapport de fin d’étude ci-dessus a été rédigé, mis en page et édité (PDF et papier) par Falonne avec le seul appareil dont elle dispose : son smarphone !
Falonne KANDE MUKANDJILA voulait devenir médecin généraliste en République Démocratique du Congo. Mais au bout d’un an et demi elle a décidé de partir en Ukraine car elle était harcelée par certains professeurs qui exigeaient de coucher avec elle.
Aidée par ses parents elle a poursuivi ses études en Ukraine. Au bout de quelques années des problèmes familiaux liés à un changement de religion l’ont privé de l’aide des ses parents. Tenace, elle a poursuivi ses études grâce à un travail exercé en ligne. Elle a brillamment obtenu son diplôme de médecin généraliste ukrainien.
La guerre en Ukraine a, une nouvelle fois, bouleversé sa vie. Elle a émigré à la Roche-sur-Yon en Vendée où elle a bénéficié du statut de demandeuse d’asile.
A ce titre elle a pu se loger et recevoir une aide de 210 €-/mois. En France son diplôme de médecin n’est pas reconnu : les études en UKRAINE sont de 6 ans contre 9 ans en France. Bien conseillée par Madame ENFRIN du Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles (CIDFF), elle a demandé une aide à la Fondation de la 2ème Chance : www.deuxièmechance.org Il lui fallait faire valider ce diplôme. D’abord en suivant une formation d’infirmière en 6 mois à l’IFSI d’Angers pour espérer ensuite faire valider sa formation de médecin.
Pierre REGNAULT et Patrick WEBERMANN ont instruit son dossier et elle a bénéficié d’une aide de la fondation de 5000 €. Cette aide lui a permis de financer la formation, son logement, ses déplacements et quelques « frais de vie ».
Elle a brillamment été reçue (2 reçus sur 7 candidats). Elle va désormais pouvoir trouver une travail d’infirmière en France, obtenir ses papiers de demandeuse d’asile.
Son objectif demeure de voir son diplôme de médecin reconnu en France. Pour cela elle devra réaliser d’autres stages en hôpitaux et avoir l’aval de l’ordre des médecins.
Nul doute qu’elle y parvienne !
