Les paysans relais organisent des ateliers pour former les parents
Suite à la mission des bénévoles d’AGIR en avril 2023, les paysans relais réalisent des ateliers en salle et sur le terrain, dans chaque école pour apprendre aux parents et aux enseignants les bonnes méthodes d’agroécologie.
Cela doit leur permettre de réaliser des potagers qui produiront assez pour alimenter les cantines scolaires.
L’un des objectifs en agroécologie et de remplacer progressivement les engrais chimiques par du compost. Mais ils doivent aussi utiliser les bonnes méthodes culturales
Réaliser du bon compost avec les matériaux verts locaux
Les engrais coûtent chers et appauvrissent les sols. Faire du bon compost dans une compostière s’apprend. Il faut rassembler des matériaux verts (tephrosia, herbes, etc.), du fumier de ferme et des cendres et les disposer judicieusement dans un grand trou réalisé à cet effet, si possible couvert.
C’est un gros travail, mais efficace : on peut multiplier par 2 la production de pommes de terre et par 3 la production de riz. Surtout cela évitera l’achat d’engrais chimiques très chers et les sols s‘enrichiront en humus.
Ils deviendront plus productifs au fil des années, ce qui assurera encore de meilleurs rendements à terme.
Utiliser de bonnes semences et de bonnes techniques
Les paysans relais viennent de réaliser un second atelier pour la plantation de pommes de terre. Ils ont d’abord conseillé aux parents les bonnes semences (génération F4) à acheter, financées cette année par AGIR et ses partenaires.
Ensuite ils ont pu montrer comment bien préparer le terrain, espacer correctement le sillons.
Puis y mettre le compost préparé quelques semaines auparavant et bien espacer chaque plant.
Les Paysans relais réaliseront avec eux le premier binage et expliqueront quand et comment faire les suivants.
Le projet d’impliquer un paysan relais par école fonctionne
Le travail de mise en relation des paysans relais avec les acteurs des écoles (parents, enseignants) avec l’appui du chef ZAP et de la cheffe CISCO semble fonctionner dans toutes les écoles.
C’est grâce à la bonne réussite du projet agricole, au travail du conseiller agricole Keneddy, que cela a pu se faire.
Pour le moment tout semble en place pour que les écoles deviennent rapidement autonomes pour réaliser les potagers qui alimenteront les cantines scolaires en période de soudure.