AGIRabcd Loire-Océan est partenaire du service réinsertion
de la ville de la Roche-sur-Yon depuis plusieurs années
Sans permis de conduire, il est difficile de se réinsérer lorsqu’on est un peu éloigné de l’emploi.
C’est là qu’interviennent les bénévoles de notre association sur la demande du service réinsertion de la ville de La Roche-sur-Yon.
Aujourd’hui René et Jacqueline intervenaient auprès de 4 personnes, 2 issues du chantier collectif de la ville : https://www.larochesuryon.fr/ et 2 issues de celui de Graine d’ID : https ://www.grainedid.fr/site/. C’était la seconde session d‘une série de 10.
Un public volontaire pour obtenir un « passeport » vers l’emploi !
Alain a perdu son permis de conduire suite à diverses infractions. Il veut absolument l’obtenir à nouveau. Mais avant de retourner en auto-école il veut vraiment se perfectionner pour se donner plus de chance de réussir à l’examen.
Mohammed, lui, avait son permis au Soudan mais il n’est pas reconnu en France où il habite depuis 2 ans. Pour retrouver un travail dans le bâtiment, Il doit le repasser et en profite pour perfectionner son français.
Pour Jutland et Rougiatou au chantier collectif de Graine d’ID, il s’agit d’obtenir le permis pour la première fois. C’est pour elles une sorte de « passeport » vers l’emploi.
Une formation pratique, complémentaire des auto-écoles
Pour Rougiatou, qui suit déjà des cours en auto-école, la formation d’AGIRabcd est indispensable. « A l’auto-école ça va très vite et il y a beaucoup de monde ».
Avec AGIR on a le temps de revenir sur chacune de nos difficultés et c’est important pour moi ».
Les tests, similaires à ceux de l’examen du permis sont très intéressants. On peut corriger nos erreurs et ça nous donne confiance.
Une ambiance studieuse et conviviale pour retrouver la confiance
La confiance en soi est effectivement l’une des clés de la réussite. Surtout pour ce public. Les bénévoles d’AGIRabcd Loire Océan s’attachent à créer une ambiance à la fois studieuse et conviviale.
Cette formation gratuite, dans la bonne humeur, où l’erreur est perçue comme un moyen de progresser, est bien perçue par les stagiaires et valorisante aussi pour les bénévoles qui se sentent utiles.